Mot d’Isabelle : 62e Morning Café

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À chaque Morning Café, Isabelle souhaite partager avec les participants, son inspiration du moment.

 

Lors du 62e Morning Café, nous avons discuté du « Bonheur » selon Frédéric LENOIR !

 

Selon ce philosophe, le bonheur provient de 50% de la génétique (héritage génétique et atavisme), 40% des choix, du sens que l’on veut donner dans sa vie et 10% de l’environnement (milieu social, famille riche ou pauvre, pays, …).

Y a-t-il une recette du bonheur ?

Piste n°1 :

Découvrir qui l’on est et ce pourquoi l’on est fait. Sommes-nous bien à notre place ?

Selon Spinoza, le bonheur est le fait de réaliser sa nature profonde. En effet, tout organisme vivant (fleur, humain, …) fait l’effort de grandir pour se réaliser. Il parle également des émotions dont deux fondamentales : la tristesse (quand nous rencontrons des obstacles) et la joie (quand nous progressons dans la connaissances, lorsque nous grandissons, lorsque nous avons confiance en nous, etc).

Le but de la vie, par conséquent : que la joie prenne toute la place => BONHEUR !

 

Piste n°2 :

Mettre de l’ordre dans ses passions, ce qui convient et/ou ce qui ne convient pas.

On parle ici d’accomplissement de soi => BONHEUR !

 

Piste n° 3 :

D’après Confucius, l’homme heureux est un être sage, le vieillard. Le taoïsme (l’un des trois piliers de la pensée chinoise) dit que l’être le plus heureux est l’enfant de par sa créativité, sa spontanéité, son émerveillement, sa fraîcheur, et sa joie. L’enfant a foi dans la vie => utile au BONHEUR !

 

Piste n°4 :

Quelle est la clé au bonheur ? Le lâcher-prise ! En vieillissant, nous avons des acquis et on contrôle pour ne pas les perdre. Il s’agit alors d’un obstacle au bonheur. Il est donc nécessaire d’accepter. En effet, la vie est en perpétuel mouvement.

 

Nous possédons, à présent, les 4 clés pour vivre le présent intensément. Frédéric Lenoir constate toutefois un paradoxe : à vouloir être heureux absolument, cela en devient obsessionnel et cette quête se transforme en fardeau et nous rend  même malheureux.

De plus, il est important de marquer la différence entre bonheur et plaisir ! Tout plaisir n’est pas bon, alors sélectionnons, de manière raisonnée, les plaisirs intelligents, qualitatifs qui respectent nos valeurs.

Par conséquent, soyons dans l’expérience et laissons émerger le bonheur.

Pour conclure, le philosophe nous rappelle d’être attentif à ce que l’on fait, avec concentration, grâce à une écoute active, dan sua contemplation => être dans le présent ! La qualité de l’attention dans le présent au Monde, aux autres, à soi décuple le plaisir. Il termine : « La science explique ce que les sages disent depuis plus de 2000 ans : quand on a du plaisir le cerveau sécrète de la dopamine et de la sérotonine, deux actrices du bien-être ».